Perspectives économiques et opportunités d'affaires

Source: IBEF, Trade and Economy > Consumer Markets > Marketing and Strategy où référence est faite à des études de McKinsey et BCG (Boston Consulting Group) 

Les perspectives socio-économiques indiennes restent globalement bonnes, même si l’impact de la crise financière reste encore inconnu et le sera encore durant plusieurs mois. L’établissement de pronostics sur les taux de croissance à venir reste donc très aléatoire, il n’en reste pas moins que la classe moyenne indienne croît très rapidement et que le marché intérieur indien pourrait dépasser le marché allemand d’ici une quinzaine d’année environ. Les modes de consommation évoluent rapidement : la demande de produits et services des secteurs « communication » et « santé » croit plus rapidement que la demande de produits alimentaires et textiles, par exemple. Ces changements sont dus à l’urbanisation croissante et à l’augmentation du pouvoir d’achat.

Deux facteurs pourraient cependant permettre à l’Inde de mieux résister à la crise pour repartir assez rapidement lorsque la demande étrangère redémarrera : d’une part la capacité de la société indienne d’absorber les chocs socio-économiques, d’autre part la créativité et l’inventivité des milieux économiques et de la R&D indiens. Pour ce faire cependant, le programme de réformes doit être poursuivi, les budgets publics consolidés et la compétitivité internationale améliorée. L’indice de Nielsen (Nielsen Global Consumer Confidence Index, janvier 2008) semble confirmer cette prédisposition, puisqu’il classe l’Inde au second rang des économies optimistes

Les principaux handicaps qui freinent le développement du pays sont : les déficits budgétaires chroniques de l’Etat, les infrastructures insuffisantes, le coût excessif des capitaux pour les investissements, le manque de transparence de la bureaucratie, la corruption, le manque de flexibilité de la législation sur le travail, les lenteurs inhérentes au système juridique indien et les problèmes liés au fédéralisme – la coopération entre les instances régionales et locales en particulier. Malgré l’insistance de l’OMC certains obstacles non tarifaires à l’importation de produits demeurent et peuvent jouer un rôle important pour certaines industries. Par ailleurs, des droits d’importation  et des structures tarifaires complexes peuvent encore demeurer pour certaines industries

Parmi les priorités gouvernementales figurent entre autres les secteurs suivants : transports et infrastructures, production d’électricité et de gaz, traitement des eaux usées, énergies renouvelables, contrôle de la pollution, infrastructures agricoles et agroindustrielles, construction résidentielle, télécommunication.

 

Les secteurs qui méritent une attention particulière

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